Antony Vincent

Antony Vincent, Département de Sciences animales

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Institut de biologie Intégrative et des systèmes
Pavillon Charles-Eugène Marchand
Local 4233D
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J’ai fait mes études doctorales en microbiologie à l’Université Laval où j’ai investigué la génomique de la bactérie Aeromonas salmonicida et de ses phages. Par la suite, j’ai complété un stage postdoctoral à l’Institut Armand-Frappier (INRS) en collaboration avec l’Institut Pasteur de Paris. Lors de ce stage, j’ai eu l’opportunité d’étudier la bactérie Leptospira et d’explorer d’autres agents pathogènes, comme Mycobacterium tuberculosis. Passionné par l’enseignement et la recherche, je suis maintenant professeur au département des sciences animales de l’Université Laval.

L’industrie agroalimentaire est un secteur déterminant à l’échelle mondiale et qui fait face à des défis considérables. Les maladies infectieuses constituent une menace permanente à la santé des animaux d’élevage. De plus, l’augmentation de la résistance aux antibiotiques rend difficile, voire impossible, le traitement dans certains cas.

Mon programme de recherche, financé par le CRSNG et le MAPAQ, s’articule autour de la compréhension des mécanismes moléculaires qui permettent une évolution et une adaptation des bactéries pathogènes chez les monogastriques, tels que le porc et la volaille. Pour ce faire, mon groupe de recherche utilise et développe des outils bio-informatiques en plus de faire de la caractérisation microbiologique. Nous nous intéressons particulièrement à la mobilité des gènes de résistance aux antibiotiques dans le microbiome des animaux et à l’impact des réarrangements génomiques sur la pathogénicité bactérienne. Nous explorons également les relations entre les agents pathogènes et les bactériophages afin de comprendre comment ces virus orientent le comportement des bactéries. De plus, nous vérifions la possibilité d’utiliser les bactériophages comme un support thérapeutique chez les animaux d’élevage. Finalement, nous explorons la possibilité d’optimiser le microbiome des animaux d’une façon écoresponsable afin d’améliorer leur santé générale, leur résistance aux agents pathogènes et leurs performances zootechniques, permettant ainsi de diminuer l’utilisation des agents antimicrobiens.

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