Pauline Hessenauer

Pauline Hessenauer, Sciences du bois et de la forêt

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Pauline.Hessenauer@sbf.ulaval.ca
Institut de biologie Intégrative et des systèmes
Pavillon Charles-Eugène Marchand
Local 2153

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Pauline Hessenauer est professeure adjointe au Département des sciences du bois et de la forêt à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval depuis 2024. Ses activités portent sur la recherche en pathologie forestière et mycologie, ainsi que sur l’enseignement de ces disciplines. Après avoir obtenu une licence puis un master en biologie évolutive, écologie et évolution à l’Université Paul Sabatier de Toulouse, en France, elle a décroché un doctorat en pathologie forestière à l’Université Laval en 2021, où elle a étudié la génomique des populations de l’agent pathogène responsable de la maladie hollandaise de l’orme. Par la suite, Pauline a mené des recherches postdoctorales à l’Université de Colombie-Britannique, se concentrant sur la convergence évolutive dans l’adaptation des pathogènes forestiers au climat. Elle a ensuite réalisé un second postdoctorat, en collaboration avec l’Université de Calgary et le Service canadien des forêts, portant sur la traçabilité génomique des essences forestières.

Bien que les maladies fassent naturellement partie de la santé des écosystèmes forestiers, les échanges internationaux et les changements climatiques peuvent favoriser l’introduction de nouvelles espèces ou modifier les conditions environnementales des hôtes et des pathogènes. Cela peut entraîner des épidémies majeures, transformant profondément les paysages forestiers et urbains. Pauline se consacre à l’utilisation d’outils expérimentaux et moléculaires pour approfondir la compréhension des maladies forestières, ainsi que de la structure et de l’adaptation des populations d’hôtes et de pathogènes, et de leurs interactions. L’adoption d’approches génomiques et évolutives des populations et des organismes s’avère précieuse tant en recherche fondamentale (mieux comprendre les processus biologiques et les interactions hôtes-pathogènes) qu’en recherche appliquée (identifier avec précision un pathogène envahissant ou son origine géographique).

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