Louis Bernier

Louis Bernier, Département des sciences du bois et de la forêt

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Institut de biologie Intégrative et des systèmes
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Je m’intéresse depuis longtemps aux interactions entre les arbres et les champignons. Dans le cadre d’un mémoire de premier cycle à l’Université Laval, j’avais mené un projet de recherche sur des champignons impliqués dans des symbioses racinaires, appelées ectomycorhizes, importantes pour la survie et la croissance des arbres. C’est cependant le « côté obscur » de certains champignons qui m’a séduit puisque j’étudie les champignons pathogènes depuis mes études de maîtrise à l’Université de Toronto. J’y ai alors fait la connaissance de deux espèces redoutables, Ophiostoma ulmi et O. novo-ulmi, qui ont décimé les populations d’ormes en Europe et en Amérique du nord. Après avoir identifié des marqueurs biochimiques permettant de distinguer ces espèces, je me suis ensuite servi d’O. novo-ulmi pour apprendre les rudiments de la génétique des champignons. Par la suite, une bourse FQRNT m’a permis de faire un stage postdoctoral à l’Université de Bath pour y travailler sur la biologie moléculaire du champignon entomopathogène Metarhizium anisopliae. Suite à mon embauche au Département des sciences du bois et de la forêt à l’Université Laval, où je suis maintenant professeur titulaire, j’ai développé un programme de recherche en pathologie forestière qui fait une place de plus en plus importante aux différents outils de la génomique.

Les recherches sur les champignons pathogènes des arbres que mène mon équipe s’inscrivent dans la thématique de l’IBIS ainsi que du Centre d’étude de la forêt (CEF). L’identification et la caractérisation de gènes contribuant à la pathogénie et à la valeur adaptative (fitness) chez Ophiostoma novo-ulmi constitue un axe de recherche important. Nous nous intéressons notamment aux bases moléculaires du dimorphisme levure-mycélium chez cette espèce et au rôle possible de ce trait fonctionnel dans la pathogénèse.  Nos recherches sur O. novo-ulmi ont pu se développer grâce à l’appui financier du CRSNG et s’intègrent également au grand projet de génomique appliquée BioSAFE.

L’étude de la structure et de la dynamique des populations naturelles de champignons pathogènes des arbres représente un autre axe de recherche. Au fil des ans, nous avons étudié plusieurs espèces affectant les conifères ou les feuillus. Plus récemment, l’essor de la populiculture au Québec et ailleurs en Amérique du Nord nous a amenés à étudier les principaux agents pathogènes des peupliers.

Nous poursuivons également des travaux visant à identifier les champignons responsables des maladies n’ayant pas (ou peu) été documentées. Notre « terrain de jeu » dans ce cas: des maladies affectant des essences forestières ou agroforestières du Gabon et du Cameroun.

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