Louis Bernatchez, Département de biologie
Recherche
En plus de s’intégrer pleinement dans le cadre des activités de l’IBIS, la majorité des travaux de recherches poursuivies dans notre laboratoire s’intègre sous le thème de la Chaire de Recherche du Canada en génomique et conservation des ressources aquatiques. Cependant, plusieurs de ces travaux s’insèrent également dans la programmation scientifique des centres de recherche reconnus internationalement, notamment Québec-Océan (Groupe interinstitutionnel de recherches océanographiques du Québec), Réseau Aquaculture Québec (RAQ) et le CIRSA (Centre Interuniversitaire de Recherche sur le Saumon Atlantique).
Trois objectifs généraux sont poursuivis dans le cadre de la Chaire de recherche. Le premier est de générer des connaissances fondamentales sur les facteurs évolutifs régissant la diversité génétique des populations qui stimuleront la viabilité économique à long terme et la valeur sociale des espèces aquatiques dans trois domaines d’activité complémentaires : l’exploitation sportive ou commerciale par la pêche, la conservation de la biodiversité et l’aquaculture. Le deuxième est d’accroître la formation de biologistes, chercheurs et professionnels de recherche qui feront l’acquisition de connaissances à la fine pointe de domaines de recherche prioritaires au Canada, notamment en génomique évolutive et en écologie moléculaire. Un troisième objectif est d’accroître la visibilité de la recherche universitaire auprès de la population et l’informer du rôle de la recherche en vue d’améliorer la gestion et la conservation des ressources naturelles.
Le caractère original de nos activités de recherche réside avant tout dans une approche intégrative combinant les domaines de la génomique quantitative et fonctionnelle, la génétique des populations, la bioinformatique, l’écologie et la physiologie. Le caractère intégrateur de nos activités de recherche se reflète également au niveau des sujets de recherche qui sont abordés. Par exemple, les problématiques reliées aux pêcheries, à l’aquiculture et à la conservation de la biodiversité ont été généralement considérées comme distinctes et n’ayant que peu de liens entre elles. Cette façon de faire a souvent été source de conflits entre les différents utilisateurs. Au contraire, l’approche préconisée dans cette Chaire de recherche repose sur la prémisse que ces trois secteurs font face aux problèmes communs de l’érosion de la diversité génétique et du manque de connaissances fondamentales quant aux processus qui génèrent et maintiennent cette diversité.