Alexandra Dallaire, Département de biochimie, microbiologie et bio-informatique

Je suis professeure adjointe au Département de biochimie, microbiologie et bio-informatique (Faculté des sciences et de génie) de l’Université Laval, et mon laboratoire est situé à l’Institut de biologie intégrative et des systèmes (IBIS). J’ai obtenu un baccalauréat en biochimie, ainsi qu’une maîtrise et un doctorat en biologie moléculaire et cellulaire à l’Université Laval. J’ai étudié la fonction de courts ARN non-codants appelés microARN dans le vieillissement et la biologie cellulaire reproductive du nématode C. elegans. Je me suis ensuite intéressée à des symbiotes obligatoires des plantes, appelés champignons mycorhiziens à arbuscules (CMA). Lors de mon postdoctorat à l’Université de Cambridge (Royaume-Uni), j’ai instigué l’étude des voies épigénétiques chez l’espèce modèle de CMA, Rhizophagus irregularis, en générant des données multi-omiques couvrant le transcriptome, le protéome, le court-ARNome et le méthylome de l’ADN. J’ai dirigé un projet d’assemblage et d’annotation du génome qui a produit un génome de référence à l’échelle chromosomale pour R. irregularis. En tant que chercheur au Royal Botanic Gardens Kew (Royaume-Uni), j’ai développé des outils bioinformatiques permettant d’identifier les familles de gènes associées à des éléments transposables. Ces outils sont utilisés dans des approches de génomique comparative pour identifier les régions du génome qui évoluent rapidement. J’étais directrice adjointe du RIKEN–Cambridge Joint Crop Symbiosis Research Team au RIKEN Centre for Sustainable Resource Science (Japon), qui applique des approches de séquençage à cellule unique et de transcriptomique spatiale à l’étude des symbioses mycorhiziennes à arbuscules.
J’utilise des approches expérimentales et bio-informatiques pour étudier l’évolution et la biologie des champignons symbiotiques associés aux plantes. J’étudie comment les processus mutationnels, tels que l’activité des éléments transposables, favorisent l’innovation génétique et soutiennent les interactions bénéfiques et pathogènes. Mes recherches sur les mécanismes d’évolution du génome fongique permettront d’approfondir les connaissances sur la biologie des interactions plantes-champignons en étudiant des systèmes pertinents pour les stratégies de bio-contrôle et pour exploiter les interactions bénéfiques.