Émilie Saulnier-Talbot

Émilie Saulnier-Talbot, Départements de biologie et de géographie

Contact

emilie.saulnier-talbot@bio.ulaval.ca
Institut de biologie Intégrative et des systèmes
Pavillon Charles-Eugène Marchand
Tél. 418-656-2131 ext. 412301

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Je suis professeure adjointe en double rattachement aux départements de biologie (Faculté des sciences et de génie) et de géographie (Faculté de foresterie, géographie et géomatique) de l’Université Laval. Je suis associée à la fois à l’Institut de biologie intégrative et des systèmes (IBIS) et à Québec-Océan. Je détiens la Chaire de recherche sur les écosystèmes côtiers et les activités portuaires, industrielles et maritimes, en partenariat avec le Port de Sept-Îles et l’Institut nordique de recherche en environnement et en santé au travail (INREST).

Je suis paléolimnologiste de formation, c’est-à-dire que j’étudie les archives sédimentaires qui s’accumulent au fond des lacs et des zones côtières afin de mieux comprendre la dynamique à long-terme de ces environnements. Mes recherches s’effectuent surtout dans l’optique de la problématique des impacts anthropiques sur la structure et le fonctionnement des écosystèmes et des géosystèmes aquatiques liés au contexte des changements planétaires. Mon expérience englobe divers environnements aquatiques à des latitudes variées (froides, tempérées, tropicales) et mon arsenal d’analyses comprend plusieurs groupes de bioindicateurs et de traceurs biogéochimiques.

Les travaux de recherche menés dans mon laboratoire de géoécologie côtière s’inscrivent dans un cadre multidisciplinaire qui vise à intégrer des approches en biologie intégrative et des systèmes afin de mieux comprendre la dynamique des environnements aquatiques à différentes échelles de temps et d’espace. Mon équipe et moi développons actuellement de nouveaux outils permettant d’inférer les conditions environnementales à long-terme dans les zones côtières anthropisées, avec la baie de Sept-Îles (Québec, Canada) comme site modèle. Ces outils incluent des modèles quantitatifs d’inférence environnementale basés sur divers groupes de bioindicateurs (microalgues siliceuses, microfaune benthique et planctonique), ainsi que des approches moléculaires permettant d’évaluer les changements spatio-temporels de la biodiversité (pigments algaux et bactériens, ADN sédimentaire et ancien) en lien avec les variations environnementales. À l’aide de ces approches, nous améliorons les connaissances sur la dynamique environnementale à long-terme des écosystèmes aquatiques. Ceci nous permet, entre autres, de mieux démêler les effets des impacts anthropiques des variations naturelles sur ces écosystèmes. Ultimement, ces connaissances contribuent à développer des capacités de gestion accrues de ce type d’environnement dans le contexte des bouleversements planétaires en cours.

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